• • • • • • • • • • • • • • • • • •
....Ce matin mal de tête, il paraît que c'est parce que mon cerveau se déseche (?!) Je vais dehors parce qu' il faut quand même que je sorte un peu: soleil, reflet qui scintillent , mimosa tout jaune, mais je reste seulement spectatrice... et je n'ai pas envi de cette vie là, celle où le bonheurs est une carotte qui nous fait marcher...courir plutôt . Peut etre que ça convient aux autres, mais moi j'ai l'impression d'être enfermée, conditionnée, qu'on me prive de tous ce qui pourrait etre fantastique dans ma vie. J'ai besoin de me sentir vivante. J'ai pas envi de choisir entre "construire mon avenir" et "profiter de la vie". D'après ce que j'ai compris, il faut construire pour en profité ensuite... Je refuse d'attendre la fin de ma vie pour etre heureuse, j'ai déjà trop attendu, j'en ai marre de me dire "après ça ira mieux, tout sera plus simple..."
Dans la salle de cinéma, il y avait une fille. Châtain, 15 ans maximum, toute petite, taille 34 facile, converses, brushing tout frais, une lourde mèche qui couvrait la moitié de son visage, un nez retroussé et des grands yeux, assise entre ces deux parents. Absente. Comme si elle se cachait, quelque chose dans sa façon d'être assise dans le fauteil me disait qu'elle n'avait pas tellement envi d'être là. Elle, assise là à ce moment précis, transpirait l'adolescence. L'insolence, la colère, la solitude, l'hystérie, l'innocence, la fragilité, l'adrénaline, le regard accusateur que l'on porte autour de nous, l'envie d'ailleur. 
