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Mercredi 31 décembre 2008 à 1:25

"Alors le mot que l'on a tié au sort pour moi est l'isolement" qu'elle ironie. Comment représentons l'isolement ?
Et bien déjà sur msn on est toujours hors ligne, et encore, seulement si on a une raison de se connecter, sinon on touche pas msn.
Ensuite, on utilise pas les appels illimités vers fixe et mobile sur tous les opérateurs de 20h à 00h alors que ça fait fantasmer bon nombre de bavardes et autres tchacheuses. En plus on devrait le faire, parce que ça fait ça fait longtime que t'as pas eu de nouvelle d'une telle, d'un tel... ils ont peut etre envi de parler? Arf quand ils ont besoin de toi en générale ils savent te trouver va!
Puis, on travaille, en cours pendant la pause, à la maison, et quand on travaille pas... ben en fait on travaille toujours. Et si ya plus de travail à faire? on s'emmerde, ou si on est motivé on trouve un truc potentiellement inutile à faire: douche, épilation des sourcils, sieste... mais bien souvent on va dans la cuisine parce que l'isolement donne faim. Très faim.
L'isolement c'est aussi décliner les invitations de tes amis parce que à force t'as plus l'habitude. Limite ça te fait chier de sortir de ton quotidien monotone et vide. Et puis attend t'as du boulot quoi, faut pas abusé non plus!
Quand on s'isole on boit du thé, parce que quand on boit du thé on fait autre chose qui n'est pas tout à faire manger, pas tout à fait boire ... et ça nous permet de rester en eveil plus de temps pour pouvoir s'isoler encore plus.
Et oui s'isoler c'est fatiguant en vérité. On ne voit que très peu la lumiere du jour et on respire toujours le meme oxygene, si bien qu'on ne goute plus les odeurs, même celles qui puent!
L'isolement fait oubier pas mal de choses. On oublit d'avoir une hygiène convenable, on oublit de se coucher, on oublit qu'on est en pyjama, on ne sait plus s'habiller pour sortir, on ne sait plus comment parler au gens, on ne sait plus comment etre sympa, on oublit de se faire plaisir, on ne sait plus comment ce faire plaisir.

Ah pardon la question c'était comme représentons l'isolement en graphisme! Alors...on constate que cet notion s'exprime visuelle en fonction d'un environnement qui entre en interaction avec la cadrage, la lumière et qui englo...

Lundi 22 décembre 2008 à 12:18

"Le pouvoir créateur de la description..."

Je ne me targuerai pas de vous faire quelque chose de hautement littéraire. Voici une description de ma chambre, représentative de mon bordel encephalique.

Déjà, ça traine. Sur le bureau,  un peu de tous : des feutres "promaker", des crayons, de la peintures seches... un boulot pas terminé. Le dessus de la table de nuit est invisble à cause des multiples couches de feuilles format raisin et d'autres choses à base de cellulose. Devant la TV des boites ouvertes dont le contenu déborde, ce qui rend l'accès à l'image de la TV compliqué. Décoration rose, fushia, verte, une peu d'orange et de doré, des occurences d'autre couleurs parasites. Des choses que je ne sais pas où mettre trainent à milieu de mes bougies et autres ramasse-poussières. Plein de cadres et de pochettes tranparentes qui attendent encore la photo qui leur ait destinée. Des vetements "pour-skouater" sur le..."porte vetement?" Des peluches au dessus de mon lit, des poupées au fond d'un tiroire car je sais pas ou les mettres. Les joints de la tapisserie se décollent par endroit, rendant visible les petits lapins qu'ils y avait sur les murs, à l'époque où je jouais à la poupée.

Jvous pas déjà raconté que quand je range ma chambre j'ai l'impression de ranger ma tête?


Je vais rangeais là enfaite!

Samedi 20 décembre 2008 à 12:28

La réalité
.........Dansent les ombres du monde


http://oneofakind.cowblog.fr/images/s23jeantroue.jpgC'est si bon, lire des élans d'espoirs, sentir la fraicheur des ambitions rêveuses m'envahir comme une vieille sensation perdue. Comme une mamie qui redécouvre les livres pour enfants.

Pourquoi ne perçoivent ils pas qui je suis? Faut il vraiment porter un Tshirt répondant à cette question pour qu'ils le sachent? Et encore ce tshirt a été taillé dans des croquis, des brouillons, des recherches inabouties. Je ne suis qu'un rêve, je n'existe pas encore, je suis tout juste présente, je suis encore qu'une ombre façon Platon.

Les vacances arrivent enfin, comme toujours elles sont promesses d'accomplir une liste de choses qui n'en finissent jamais et qui sont reportées aux vacances suivantes. Tellement de choses sont différentes aujourd'hui. Alors peut etre que ça aussi, ça sera différent.

*Rêve* Prendre mon nouvel apareil photo et profiter du soleil, faire un effort vestimentaire, faire un effort capilaire, retrouver une hygiene irréprochable, faire du shopping, grande ville, train, nature, peinture, enseigner, partager, l'aimer, l'aimer encore plus fort, etre heureux ensemble, croquer l'amitié...
A côté de ça, graphisme, édition, pub, couleurs, expression plastique

Le moment ou j'écris est si bon, si bon, je veux rester dans cette émotion toute ma vie, je veux qu'il éprouve cette émotion lui aussi.

Nous, les gens, avons inventé l'art de rendre les choses compliquées. Nous avons inventé le "Plus-facile-à-dire-qu'à-faire".  Ainsi: aujourd'hui finir planches pictogrammes, finir 1ere planche sur la ville, avancer planches folioscope...

PS: se faire plaisir!

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