Vendredi 14 août 2009 à 13:56
Lundi 10 août 2009 à 12:36
"Un article dans lequel tu vomi
ton mal-être ?"
Frustration Facebookienn. Je crois que facebook
c'est une genre de grande émission de TV
réalité où tout le monde est candidant,
téléspectateur, producteur, présentateur... à la
fois. On peut choisir son rôle ou le subir.
Je regarde les photos de L., the nineteen-years-
olds-photographer from London. Comment fait elle?
Est ce les années d'experiences qui font qu'elle y
arrive mieux que moi? Avait elle autant de mal que
moi maintenant quand elle, elle n'avait que 14ans?
Au moins quand je vois le travail incroyable qu'elle
produit, je me console en me disant que c'est pas
juste une légende. C'est rassurant: il y a des gens
qui semblent réussir à atteindre des objectifs
créatifs similaires aux des miens. J'admire tous les
créatifs qui, dans tous les domaines, touchent à
cet espèce de but ultime. Celui de vivre sa passion,
de la faire évoluer, de rester passionner malgrè
la charge de travail immense que ça représente.
Pression, isolement, temps, argent, abrutissement
sont les risques qui bride la créativité. Je crois que
De Vinci disait un truc du genre "C'est quand je ne
fais rien que je travaille le plus"... Parce que c'est
quand on s'y attend pas que les idées viennent.
Comment un auteur peut-il écrire si il ne prend pas
le temps d'analyser le monde et les gens?
Comment dessiner si on ne prend pas le temps de
voir comment le monde est tracé? Lutter contre
l'aliénation, c'est du travail! C'est comme un athlete
qui s'entretient. Alors pour créer il faut avant tout
se sentir bien, se sentir riche humainement, avoir
une vie en dehors, aimer la vie comme un artiste
aime sa muse.
"Je crois qu'on est plus compétent
_quand on s'en fout"